CONTRATS R&D

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Dans ce dossier

Chez les animaux d’élevage, le microbiote digestif est reconnu depuis longtemps pour exercer un rôle fondamental dans les processus de conversion des composés alimentaires en produits de haute valeur nutritionnelle consommables pour l’homme (lait, viande). En particulier, chez les ruminants le microbiote présent dans le rumen est responsable d’une très large part de la digestion et de la fermentation des composés alimentaires ingérés, notamment de la biomasse d’origine végétale. Grâce à ces activités microbiennes, le ruminant retire de l’énergie de la dégradation des polysaccharides végétaux et n’est donc pas en compétition avec l’homme pour sa nutrition.

Le chien a été domestiqué par l’Homme il y a environ 12 000 ans. Des décennies de sélection de races ont conduit à l’apparition de différents gabarits, associés à des physiologies digestives particulières voire une sensibilité intestinale accrue chez certaines grandes races.

La prise en compte du bien-être animal amène les producteurs à abandonner la castration des porcs mâles. Toutefois, cette pratique trouve son origine dans un défaut de qualité de la viande, l’odeur de verrat. L’un des deux composés malodorants typiques de ce défaut est le scatole, qui est un produit issu de fermentations microbiennes dans le côlon.

Titre de la thèse : Métabolisme des polyphenols par le microbiote intestinal humain : mise en évidence d’espèces bactériennes et/ou de gènes impliqués dans la fonction

Troisième céréale mondiale pour la production, le blé a un rôle capital notamment pour ses usages alimentaires. Sa production concerne surtout le blé dur et le blé tendre (Triticum durum et aestivum). Tous deux sont principalement utilisés après transformation grâce aux propriétés uniques de visco-élasticité du réseau de gluten, résultant du mélange eau - protéines de réserve (gluténines et gliadines).