Où se nichent les Escherichia coli entérohémorragiques dans la viande ? Mickaël DESVAUX

L’adhésion d’Escherichia coli O157:H7 à la viande a été caractérisée aux niveaux tissulaires, cellulaires et moléculaires. Des approches de pointe, telle que la microspectroscopie de fluorescence en rayonnement synchrotron, ont permis de démontrer que la contamination bactérienne se localise essentiellement au niveau de la matrice extracellulaire mais dépend aussi du type de muscle.

Développement d’un modèle in vitro de l’environnement digestif du porcelet et application à l’évaluation de probiotiques comme alternative aux antibiotiques. Stéphanie BLANQUET-DIOT

Un nouveau modèle de l’environnement digestif du porcelet a été développé et validé comparativement à des données in vivo chez l’animal, lors de conditions contrôle et après perturbation par l’ajout d’un antibiotique largement utilisé en élevage, la colistine. Ce modèle reproduit les principaux paramètres biotiques (microbiote intestinal) et abiotiques (pH, temps de rétention, anaérobiose) de l’environnement colique du porcelet. Une fois validé, ce modèle a été utilisé pour évaluer l’intérêt d’un traitement à base de levures probiotiques, comme alternative à l’usage de la colistine.

Mécanismes de persistance d’une souche EHEC dans l’environnement de la ferme. Evelyne FORANO

La souche E. coli O157:H7 MC2, isolée récemment d’une ferme française, survit et se développe dans les différents compartiments digestifs bovins. Elle persiste de longues périodes dans des fèces de bovins à 15°C, et active dans ces conditions, différents gènes de stress et plusieurs systèmes toxine-antitoxine (GhoT/GhoS, HicA/HicB et EcnB/EcnA), ce qui contribue probablement à sa capacité de survie dans l’environnement de la ferme.

L’imagerie par spectrométrie de masse pour l’exploration moléculaire de biofilms bactériens. Michel HEBRAUD

Les protéines de surface constituent des cartes d’identité des cellules bactériennes et ont une importance particulière dans leur interaction avec l’environnement. Cependant, elles sont très difficiles à caractériser et à étudier par des techniques biochimiques classiques. Afin de lever ce verrou, une approche d’imagerie par spectrométrie de masse (MSI), généralement utilisée sur des tissus biologiques, a été expérimentée sur des biofilms de Listeria monocytogenes.