Les nanoplastiques pullulent dans l’eau en bouteille

LA MONTAGNE

Article publié le 18 janvier 2024

Le laboratoire Medis (Microbiology, digestive environment & health) de l’UCA étudie déjà l’impact des microplastiques sur le système digestif, en partenariat avec le laboratoire Toxalim de l’Inrae-Toulouse. À Clermont comme à Toulouse, on salue la performance américaine de détection des nanoplastiques dans l’eau en bouteille.
En Europe, plusieurs programmes de recherches sont lancés.  « Nous avons constaté que les nanoplastiques pouvaient passer du microbiote de la souris à son foie », indique d’ores et déjà Muriel Mercier-Bonin, directrice de recherches du labo Toxalim.
« On manque pour l’instant d’outils pour les identifier et tracer ces nanoplastiques dans les tissus et les organes », reconnaît Lucie Etienne-Mesmin. Pour traquer les particules de plastique dans le corps humain « les physiciens, chimistes et biologistes » unissent leurs forces. La recherche clinique doit suivre.
À Clermont, la chercheuse Elora Fournier a reconstitué « in vitro » des systèmes digestifs humains en se focalisant sur les microplastiques.

Date de modification : 25 janvier 2024 | Date de création : 25 janvier 2024 | Rédaction : SD